Serge Lama soutient les «kidnappeurs» de Serge le lama

Serge Lama soutient les «kidnappeurs» de Serge le lama

    Au lendemain du kidnapping d'un lama à Bordeaux (Gironde) par cinq étudiants éméchés, le chanteur réagit à cette folle escapade.

    Comment avez-vous appris cette histoire ?

    SERGE LAMA. J'en ai eu connaissance hier soir (Ndlr: jeudi soir) comme tout le monde, en regardant internet. J'ai été bluffé par l'histoire, mais aussi et surtout par le «buzz» que cela a provoqué en si peu de temps. C'est sûr qu'aujourd'hui je suis un drôle d'animal (rires). Il faut reconnaître que ce n'est pas banal.

    Quelle a été votre réaction à ce moment-là ?

    S.L. Je me suis bien marré. On ne pourra plus me dire que je n'ai pas un public jeune (rires). Et en plus, l'histoire se passe à Bordeaux qui se trouve être ma ville natale. C'est un sacré clin d'Å?il. Et grâce à cette histoire, j'aurais au moins pris une fois le tramway à Bordeaux. C'est génial ! C'est une plaisanterie qui tourne bien. On a tellement l'habitude de voir des choses pas drôles que là, d'un coup, cela tranche avec la morosité ambiante.

    Avant cette histoire, avez-vous déjà souffert de blagues en rapport avec votre nom de scène ?

    S.L. Probablement, mais c'était plutôt autour du Dalai-Lama que l'on me taquinait. Mais bon, c'est plutôt une bonne chose car la comparaison prête plutôt au respect. Mais pour tout vous dire, au début des années 1980, plusieurs de mes amis se sont cotisés à l'occasion de l'un de mes anniversaires afin de m'offrir un vrai lama. Je l'ai emmené à la campagne où je vivais alors avec mon épouse, et il a vécu quelques années au grand air. Il avait l'air de bien s'y plaire.

    Visiblement, le propriétaire du cirque ne partage pas votre enthousiasme...

    S.L. Je peux comprendre sa réaction, il souhaite protéger ses animaux. Mais bon, je retiens l'aspect humoristique de la démarche, qui nous fait tous bien rire aujourd'hui, moi le premier. Et ça, c'est ce dont nous avons le plus besoin !

    VIDEO. Lama dans un tram : l'un des garçons s'explique